Duo de clown

Grâce aux clowns, les enfants retrouvent le sourire

Retranscription de l’article de la presse de la Manche du Mardi 26 Février 2019

Chaussettes rouges et claquettes, Elton de son de scène, peaufine son maquillage. Son comparse, Pataquès, en chemise verte à motifs violet et pantalon rouge, ajuste son nœud papillon? Ils se préparent tous les deux à rentrer dans la peau de leurs personnage respectifs : deux clowns rigolos.

Dans les couloirs de la pédiatrie, ils sont très attendus par le personnel soignant; « Ils nous font rire quand on les voit, sourit Sylvie. Parfois, ils s’arrêtent avec nous et on se prête au jeu. »

« Ça démystifie l’hôpital »

Des éclats de rire retentissent dans la chambre 14, qui s’est transformée en salle de gym, Pataquès tente de faire un salto sur le lit de Kelly. « Regarde c’est moi le roi du grand écart », lance-t’-il à la jeune en tentant de lui prouver sa souplesse. Le lit voisin est reculé par l’infirmière, amusée, pour lui laisser la place.

Chambre après chambre, les clowns, soulèvent discrètement le store et attendent qu’on les invite entrer. Ravis de les voir, les enfants en redemandent. Ils ont raté la petite Rose qui dormait lorsqu’ils sont arrivés. Mais ils sont vite rappelés par les soignants et les parents : « Elle aimait bien votre chanson ! » Avec leurs petits instruments de poche, ils entonnent leur air préféré « Petit lapin c’est notre c’est notre tube » s’esclaffent-ils.

Auprès des bébés hospitalisés, c’est surtout avec les parents qu’ils communiquent. « On va faire un trio pour la tournée » annonce Pataquès à Vanessa et Sullivan, qui deviennent immédiatement la star et le manager.

Des personnages imaginaires qui les font beaucoup rire et leur changent les idées.  » Je trouve ça sympa, ça démystifie l’hôpital » raconte la maman du petit garçon de huit mois.  » Je trouve que ce sont de très belles personnes qui donnent de leur temps pour redonner le sourire aux enfants « , poursuit Sullivan, le tonton.

Les clowns se rendent auprès des enfants, des nourrissons et des personnes âgées six journées par mois à Cherbourg, Valognes et Saint-Lô, Granville et Avranches.

Alexandra ADAM

Grâce aux clowns, les enfants retrouvent le sourire

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